Bilan : TarbesIcon Sport
Nouveau
volet de nos bilans des clubs de Pro D2 avec Tarbes. Les Bigourdans, interdits de recrutement à
l’intersaison, ont fait avec les moyens du bord en incorporant de
nombreux joueurs issus du centre de formations. Avec plus ou moins de
réussite mais en réalisant de beaux coups d’éclat.
TOUR D’HORIZON Tarbes n’a pas démarré la saison de la meilleure des manières.
En effet, les finances du club n’étaient pas au mieux et la DNACG a
interdit le club de recrutement. Seul l’Ecossais Colin Stewart intégra
l’effectif, son transfert étant réalisé juste avant la sanction. De ce
fait, l’encadrement tarbais du s’appuyer sur un groupé limité
quantitativement. Mais a incorporé de nombreux jeunes issus du centre de
formation, ce qui donna une certaine fraîcheur et une nouvelle envie.
Sur le terrain, les Bigourdans firent belle impression durant deux mois
pour pointer au cinquième rang. Mais tout s’est effondré avec le temps
et les Tarbais ont bien eu du mal à enchaîner les résultats positifs. Le
manque d’expérience pénalisa l’équipe qui perdit bon nombre de matchs
dans les derniers moments (Pau, Grenoble…). Séduisants dans le jeu, ils montrèrent
aussi régulièrement des failles dans le domaine physique, le banc de
touche n’étant pas de qualité à compenser les sorties de certains
joueurs. Au final, Tarbes termine au dixième rang mais aurait pu finir
plus haut avec un brin ce chance…
MOMENT FORT On pourrait parler des prestations à domicile où la jeunesse
tarbaise s’est fait un malin plaisir d’pingler plusieurs têtes de série
et non des moindres. En effet, Grenoble (28-18), Oyonnax (13-9), Lyon (22-16) ou Agen (29-27) ont
battu pavillon dans l’antre de Maurice-Trélut. Mais cela serait éluder
les quatre échecs enregistrés à domicile comme face à Pau, Aurillac, La Rochelle et celui bien surprenant contre
Lannemezan (12-13). Au plus mal début février, le TPR s’est fait
violence pour assurer son maintien et ne pas tomber dans la sinistrose
en arrachant une victoire précieuse à Aix-en-Provence (19-21) malgré un
final haletant. Un succès qui a donné de l’air aux Bigourdans et qui ont
pu voir plus sereinement leur fin de saison.
LE JOUEUR : Christophe André Incontestablement, la révélation de la saison. Infatigable
combattant, le troisième tarbais a impressionné sur toutes les pelouses
du Pro D2. Incroyable sécateur où ses tampons en ont fait reculer plus
d’un, précieux au soutien, bon dans les airs, il fut l’un des éléments
de base du système de base du duo Bérot-Mavrodin qui l’a titularisé à
vingt-quatre reprises en 25 rencontres. Elément d’avenir (23 ans), il a
alterné entre le flanc de la mêlée et le poste de numéro 8 où sa
puissance et sa technique balle en main s’avèrent intéressantes.
Courtisé par de nombreux clubs dont Agen, il restera à Tarbes l’an
prochain.
L’AVENIR Son budget enfin fixé (4 millions), Tarbes ne va pas faire des
folies pour se renforcer. Si le club s’est résolu à voir partir le
canonnier et ancienne coqueluche Richard Apanui à Dax, le TPR a réalisé
une bonne pioche en faisant venir le troisième ligne centre de Auch, Alexandre Ricaud. Une nouvelle fois les jeunes
auront la confiance des entraîneurs et auront un temps de jeu conséquent
au sein d’une équipe qui ne pourra pas lutter avec les meilleurs mais
qui vise à être dans la première partie de tableau.
LES CHIFFRES CLES Classement : 10e
Classement attaque : 6e (576 pts)
Classement
défense : 12e (574 pts)
Meilleur marqueur : Martin Worthington (6
essais)
Meilleur réalisateur : Richard Apanui (174 pts)