PR : attention au virage
Rugby. Pro D2. Les Tarbais se déplacent, aujourd'hui, à Aix-en-Provence pour tenter de préserver leur bonne dynamique.
Mont-de-Marsan a-t-il constitué un palier dans l'aventure tarbaise ? « Peut-être, oui », prévient Philippe Bérot, avant de poursuivre :
« Le fait qu'on ait décidé à un moment crucial du match de prendre celui-ci en main, en choisissant de jouer ces deux pénaltouches, prouve quelque part que nous avons un peu plus confiance en nous, que nous sommes moins fragiles.
Et puis cette initiative prouve que nous sommes en phase avec nos intentions au niveau du jeu. On veut mettre du volume, montrer qu'on a des intentions. »
Habituellement chiche en matière de satisfaction, le coach tarbais, cette fois, ne cache pas son contentement.
Idem quand il évoque l'attitude des joueurs juste avant de lancer le mouvement qui a abouti à l'essai.
Le fait que Fabien Fortassin et Thierry Lacrampe aient interverti leurs rôles à ce moment précis apporte de l'eau au moulin :
« Sur certaines zones du terrain, ils changent de rôle mais sur ce coup-là, c'est le jeu qui a commandé. Fabien et Thierry se sont comportés comme tels de manière à faciliter la transmission du ballon.
Cela prouve aussi que nous sommes à même de prendre les bonnes informations ».
Pour autant, Bérot sait bien que le plus dur est à venir, et le plus dur, c'est bien entendu ce voyage en Provence.
« Ils sont dans une phase dynamique. De plus, pour se rapprocher le plus rapidement possible du maintien, ils se doivent de remporter les matchs le plus tôt possible. Après nous, ils vont recevoir Mont-de-Marsan et vont se déplacer à Saint-Étienne. Ils ont un peu plus d'expérience, désormais. Et puis une équipe qui s'impose à Colomiers et Bordeaux a forcément de la qualité. On est avertis, on sait qu'on ne pourra pas faire l'économie au niveau de l'engagement.
D'un autre côté, si on parvient à s'imposer, on prendra une option pour la qualification. »
Le tout pour dire que le challenge est de première importance.
Au maximum de l'investissement
Une indication.
Jeudi à l'issue de la mise en place, Philippe Bérot craignait une éventuelle démobilisation de ses troupes relative à la douceur du climat qui régnait sur Maurice-Trélut.
Une crainte sans doute exagérée et plutôt contradictoire.
En effet, les beaux jours qui arrivent doivent et peuvent favoriser le profil d'une équipe, la sienne, taillée pour le déplacement et la vitesse.
Mais il sait aussi que sans un maximum d'investissement, l'espoir ne saurait être de mise.
À trois éléments près, Dupuy, Garcia, Lasserre, c'est la même équipe qui débutera sur la pelouse du stade Maurice-David.
Inutile de dire qu'un résultat favorable placerait les Tarbais dans une très belle dynamique.
Aix, le tournant de la saison ?
En tout cas, l'un des premiers, c'est certain.
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