DDM
OAS_AD("Position1");
Après
Aurillac, voici Bordeaux et la seconde victoire à
l'extérieur pour les Tarbais. Mais quelle victoire, quel match !
Sans doute le plus accompli dans l'ordre de l'engagement physique et de
la solidarité depuis le début de la saison. Oyez bonnes
gens et Tarbais de tous poils, il vous faudra certes attendre encore
quelque temps avant de revoir vos chouchous au stade Maurice
Trélut mais lorsqu'ils y reviendront, vous n'oublierez surtout
pas de leur faire une ovation sans limites. Car il faut le savoir, au
stade André Moga, les hommes de Richard Apanui, ont
été tout simplement énormes ! L'affaire s'est
réglée en un mouvement (l'essai survenu juste avant la
pause après une relance partie à 60 mètres de la
ligne) un temps (entre la 45e et la 55e, les Tarbais qui jouent
à 13 contre 15 vont faire preuve d'un courage et d'une
solidarité inouïe, quand ils défendront devant leur
ligne, se jetant comme des fadorles sur l'attaquant girondin). Enfin,
on se dit que les quatre échecs du jeune ouvreur, Lagarde, ont
eu également une certaine influence sur le déroulement de
la rencontre. Ah si, on allait oublier ! l'incapacité
pathétique des Bordelais à finir les innombrables
surnombres qui se sont offerts à eux, principalement lors de
cette période, durant laquelle ils furent en
supériorité numérique.
Mais cette première période. S'il n'y avait eu cette
série d'échecs au pied de l'ouvreur grenat, les Bordelais
auraient pu passer en tête à la pause. La majorité
du temps, les hommes de Monzeglio avait eu le match en mains,
enchaînant par instants quelques mouvements intéressants.
Mais voilà, à ce jeu, l'inefficacité vous conduit
lentement mais sûrement à vous fragiliser.
À l'inverse, Apanui, lui qui faisait son marché,
assurait le minimum. Au point qu'il permit aux siens de prendre les
devants grâce à un drop (36e). On le dit un peu contre le
cours du jeu. Vinrent alors cet instant et ce mouvement qui constitua
sans doute le premier tournant de la rencontre.
On jouait alors la dernière minute de la première
période. Bourgeois qui avait superbement
réceptionné une nouvelle chandelle, engageait une relance
à soixante mètres du but. Le soutien se porta
aussitôt au relais, Domolaïlaï brûla la politesse
à un défenseur puis incurva sa course vers la ligne,
adressa une passe en-avant à André qui servait à
son tour Kopetzki. Le demi de mêlée fila alors
derrière la ligne. Mini break à la pause.
Puis vint la reprise, ce double carton jaune, Andre-Bourgeois, dont
on crut qu'il pourrait tout casser. Que n'a t-on pensé.
Les Tarbais vont alors livrer une prestation défensive
héroïque, tuant tous les surnombres au large, concassant du
Bordelais au près. Fin du match ? Pas tout à fait, c'est
alors que mobylette Dabrin entra en scène. Quelques
pétarades plus loin, Jambaque finissait dans l'en-but.
Le stade André Mogan n'en croyait pas ses yeux. Il n'était pas le seul !
quand il reviendront jouer a trélut cet une
HO LA UNE OVATION qui faut leurs faire c'est fabuleux,apres s'est deux ans de galère
VIVE LE TPR