Amis Supporters,
Voici un petit aperçu des "Chroniques en plein Gers" suite au match de samedi dernier... Bonne lecture !
RUGBY TERROIR AMAZONE
– Décalages…
Michel Sespiaut - Chroniques en plein Gers
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Hommes du match Erwan BEROT et Vincent CORTES deux réalisations décisives un bonus volontaire.
[i]mention spéciale Damien DUFFAU[i]
Dimanche 20 Février 2010
Stade TRELUT à TARBES
Petite chambrée 3500 spectateurs
ARBITRE Mr LABAUNE ( Comité d’ Ile de France )
TARBES PYRENEES RUGBY 19 FC AUCH GERS 13
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MT: 13-3 ; froid sec ; 3500 spectateurs; arbitre: M LABAUNE
(Comité d’ Ile de France )
Tarbes Pyrénées
Rugby 19 : 1 essai Echeverria (20) 1 T Apanui et 4 P (6 , 27, 45, 51 )
FC Auch Gers 13 : 1 essai Erwan Berot (80 ) 1 T Vincent Cortes 2 P
Christophe Clarac (34, 43)
Evolution
du score: 3-0, 10-0, 13-0, 13-3 / 13-6, 16-6, 19-6 , 19-13 .
Longtemps contenus et dominés par le froid réalisme Tarbais les Auscitains arrachent en bout de match un bonus défensif qui pour être inespéré n’est pas immérité
PARADOXES
Alors que les Tarbais s’acheminaient très tôt dans la partie , trop tôt à notre gout vers une victoire relativement facile,
La tactique Tarbaise était limpide
S’appuyant sur les missiles longue portée de l’ouvreur Apanui et un jeu solide sur les fondamentaux à défaut de génie, le TPR empila le score en épicier consciencieux limite besogneux
A l’issue d’un match âpre et sans éclat à l’exception des deux éclairs Tarbais et Auscitain la détermination Tarbaise calée sur le pas de l’oie du buteur Apanui a suffit pour contenir une équipe Auscitaine étouffée et sans arguments en première période,
mais qui eut le mérite de reprendre à la faveur d’un coaching payant un ascendant mental et physique en bout de match.
Il était bien trop tard pour renverser le match pas pour redonner des couleurs à la tunique des rouges et blancs qui évoluaient en noir désir .
Au moment ou on ne l’espérait plus Auch bouscula la fin de rencontre, Les Tarbais firent front tant bien que mal finirent à quatorze , se contentant largement du gain de la rencontre sans jamais réussir à séduire et encore moins faire monter aux cintres leurs spectateurs un peu résignés cette saison, à en croire les travées clairsemées
Il semble bien que les ambitions Tarbaises resteront cette saison comme leurs prestations limitées au minimum syndical .
A la mode Gersoise
Pour être des convertis de fraiche date un plagiat en forme de reconnaissance du réalisme à la Gersoise qui fit les grandes heures de l’époque Broncanienne
Son importation en Bigorre dans une forme un peu restrictive du de rugby pourcentage n’offre pas cette touche de dépassement collectif qui rendait irrésistible l’engagement des Gersois qui lui ne manquait pas de panache
Un réalisme efficace ou transparait la patte de Philippe Berot élevé aux vertus de la maison d’en face et qui n’était pas disposé à se risquer à des fioritures ou à faire de la dentelle sur un match ou Tarbes n’ avait pas le droit à l’erreur .
Un match emballé sans être emballant
Nous devons à nos lecteurs de dire notre déception que ce match finalement sans enjeu capital en dehors d’un derby devenu honorifique cette saison et entre deux équipes du milieu de tableau, n’est pas débouché sur un jeu plus enlevé et ambitieux, libéré de l’enjeu oppressant du maintien
Il faut dire que ce stade de Trelut balayé de rafales incertaines qui sonnait creux avec 3000 spectateurs , la tanière de l’ours Tarbais n’est surement pas un antre propice au Rugby
chaleureux de proximité
Avec sa piste d’athlé qui éloigne un terrain balayé par un éclairage approximatif aux angles le fantôme du stado rode toujours dans ses coursives comme un rappel pathétique à des temps
meilleurs qui ne reviendront plus !
La proximité du Moulias, les annonces perceptibles , les rentrées de mêlée en bélier participent à la chair du match tout comme les cris et les encouragements qui scandent l’empathie collective, cèdent ici devant l’éloignement qui font du supporter un simple spectateur en bordure du match
En professionnels appliqués les Tarbais filèrent leur maille sur le métier, 3 points à l’endroit autant à l’envers , sacqueboutes sur de solides fondamentaux, sans jamais parvenir à emballer la machine au risque de se faire contrer, convertissant consciencieusement par leur ouvreur Apanui les points qui passaient à portée e
leur escarcelle , ils négligèrent même la pénal touche qui s’imposait à leurs ambitions ; menant 19 à 6 , à 10 minutes du terme pour un ultime coup de pied …raté qui en dit long sur leurs ambitions du moment
Apa nuit aux ambitions pour un rugby pourcentage aux abonnés absents .
Le syndrome Gersois
Entretenu par des défaites cuisantes quand les ambitions Tarbaises s’affichaient au grand jour , on peut comprendre la crainte légitime qu’inspire toujours les hormones Gersoises toujours prêtes à
sortir quelques sortilèges de leur boite à malice quand désormais réalisme oblige on « tire dans la même catégorie » , même si depuis 2006, le sortilège s’est dissipé
Trelut reste à l’exception du Trophée de Bigorre en début de saison, terra incognita pour les « irréductibles »
Pourtant la courageuse formation Gasconne qui faisait front avec assiduité hier soir après l’épreuve Columérine manquait un peu d’influx à défaut de conviction à l’entame du match se cantonnant dans une défense excellente au près mais hasardeuse en milieu de terrain en première période , nous y reviendront
On ne retrouva notre « label » déposé que sur le tard, quand la furia Tarbaise et leur physique commença à baisser de pied
Mais le score était fait , ce qui n’enlève rien au baroud d’honneur des Gersois conduit par un coaching judicieux les remplaçants du jour apportant des paramètres à pendre en considération , en vue du match face au L.O.U samedi prochain à Jacques Fouroux , ou nous devrons nous livrer sans retenue pour vaincre enfin le signe indien
Un derby peut en cacher un autre
Hier soir , les Tarbais ont très certainement raté le coche d’une victoire plus aboutie, tant pis pour eux , des palois revanchards, étrillés (32 à 0) à La Rochelle ; les attendent de pied ferme au Hameau , et qui ne tendront pas l’autre joue
Pour éclaire leur victoire encore eut il fallut aux Tarbais
un peu plus d’imagination ou d’ambition pour ouvrir les portes du saloon du centre du terrain, grands ouvertes aux déferlantes Tarbaises en première période quand la titularisation de Ricaud
utilisé en contre emploi au centre tourna court.
Qui en voudra à celui désigné meilleur joueur du début de saison d’avoir dépanné au poste quand la vivacité d’un centre ne s’improvise pas d’un match à l’autre !
Alex le perforateur de retour nous aurons besoin de sa capacité à franchir, je n’en doute pas !
Il est définitivement taillé pour ouvrir la route en troisième ligne ou il devrait se fixer aux cotés d’Hugo Rongieras la révélation qui aligne les bons matchs bonifiant sans relâche les ballons comme hier soir
Nous furent fragilisés en milieu de terrain, transpercés à plusieurs reprises, enrhumé de quelques méchants courants d’air, déferlantes Tarbaises qui nous firent craindre le pire fragilisant l’équilibre de l’équipe , sans que pour autant les Tarbais ne tirent réellement sauf en une occasion leurs marrons du feu
Autant par manque de discernement que grâce aux sauvetage de notre second rideau avec un Damien Duffau encore impeccable hier soir qui progresse match après match
Titi Bosque et Thomas Bastelica eux aussi ne sont pas étrangers au maintien à flot quand l’équipe ployait sans rompre dans le dur, eux qui défendirent sur ces phases ingrates comme des lions
La plume tristounette de Lou BERET se préparait à une fin de match tristounette quand un coaching judicieux rafraichit notre empreinte sur le match . Comme dans une mauvaise série B les derniers rushs sauvaient la production du flop , la dernière impression comme souvent serait la bonne, le final serait Gersois i
Les Auscitains régénérés poussaient hardiment des Tarbais à la faute, puis réduits fort justement à quatorze
Les rouges et blancs entêtés réveillaient le derby chargeant à nouveau derrière le panache blanc de la brigade légère qui balayait la plaine de Trelut .
Les rentrées judicieuses de Mathieu Acebes au centre et le puntch de Berot suppléant un très bon Bastelica à l’aile , coïncidèrent avec le retour aux affaires du volontarisme Gersois, ne jamais renoncer quand bien même le sort du match était scellé, l’orgueil et l’humilité dans un cocktail explosif !
Secouant le paletot Tarbais et une fin inéluctable, Erwan Berot s’illustra par un premier raid volontaire, passant en revue quelques Tarbais en arrêt sur image …
Les Griffes Tarbaises giflaient le vide quand elles ne reculaient
pas sous les coups de butoir de nos avants , Yannick Delom et Juan Manuel rentrés aux affaires , ne laissaient pas leur part aux chiens en suppléant Roman Suster et Gregory Menkarska qui en bon
capitaine avait fait le boulot
Un essai et une transformation porteurs …d’espoirs !
Les efforts conjugués de tous ces « irréductibles « allaient être récompensés par deux revanchards en appel de blessures et de doutes s’arrachant d’une saison mal embarquée qui associèrent leur talent pour faire fructifier la révolte des dernières minutes en arracher un bonus défensif qui pour être inespéré, n’en était pas pour autant immérité
Qui peut dire que ce ne seront pas eux les « impacts players » de cette fin de saison, quand notre effectif étriqué supporte difficilement les absences de ses tauliers à l’image du Capitaine Saint Lary contraint au repos forcé par des cotes flottantes récalcitrantes laissées au champs d’honneur de Colomiers présent aux cotés des copains dans un vestiaire d’après match qui respirait la sérénité .
Au final Bilan positif, teinté d’un léger regret si l’on considère que la révolte arriva bien trop tard pour espérer renverser le sort de la partie mais une note d’optimisme vis-à-vis du bilan physique qui inquiétait tant nos coachs , les forces ne nous avaient pas manquées
A la faveur des changements qui apportèrent avec Delom et Murre un supplément de fraicheur les Auscitains réussirent au final à mettre le paquet Tarbais en difficulté , trop tard pour décrocher la
lune , mais assez pour faire lever une promesse dans le vestiaire celui de faire honneur aux couleurs sur la pelouse de Jacques Fouroux trop malmenée cette saison , à l’occasion des deux réceptions à venir, Lyon et Dax pour deux victoires de prestige à décrocher .
L’affaire ne sera pas simple face à de coriaces Lyonnais toujours en course pour la qualification , accrochés à la troisième place synonyme de réception pour la demi finale à domicile et qui viendront évidemment à Jacques Fouroux tenter de consolider leur position
En seconde période la rentrée de Mathieu ACEBES au centre , quand le replacement hasardeux d’Alex Ricaud véritable troisiéme ligne centre au centre fit long feu
permis enfin au milieu de terrain Gersois d’exister
Erwan Berot dans les dix dernières minutes rentré sur l’aile d’un très bon Thomas Bastelica , démontra tout son talent et potentiel
pour arrêter son défenseur tel un écarteur Landais sur un mouvement d’épaules avec Titi Bosque en leurre sur l’aile droite, chanson des geste payante pour prolonger un intervalle et pointer l’offrande à dame prêt du drapeau de touche
Au bout des arrêts de jeu cette seule action de classe mit du baume au cœur des supporters Gersois qui se languissaient à attendre la rébellion sans laquelle le FCAG n’est pas tout à fait le même
Symbolique entre l’espoir revenant et la transformation en coin exécutée sans trembler par Vincent Cortes accablé souvent pour son manque de réussite. De quoi faire taire les critiques et nourrir de nouvelles ambitions pour deux garçons attachants
Sympa que ce soit leurs efforts qui offrent à leurs coéquipiers un bonus offensif longtemps hors d’atteinte dans un match à sens unique ou nous fumes mené (13 à 3) à la mi temps
Aix défait à domicile par Colomiers recule encore à 17 points
Pour un FCAG qui devrait rapidement se débarrasser des contraintes de l’ordinaire , valider son maintien définitif et se faire plaisir comme à ses supporters sur une fon de saison qui verra Lyon , Dax
, La Rochelle et Pau à Jacques Fouroux , avec on l’espère de belles affluences pour faire vrombir la ruche de la Bodega Paquito