Après TPR-PAU

Philippe Bérot dans La Depeche..




Vous avez pris un point.

Un point de retard et on ramène un point. On prend les mêmes et on recommence avec l'impression de revivre tous les ans la même chose. C'est frustrant, surtout quand on perd à domicile. Et Pau était aussi tout près de perdre à domicile. Nous offrons aux Palois un essai par fébrilité. Une offrande sur une phase statique. La différence se fait là aussi même si, à un moment donné, ils auraient pu avoir un peu plus de réussite au pied.

Tarbes a conservé ses valeurs ?

La solidarité et une organisation défensive intéressante compensent tout cela malgré des fautes un peu idiotes. À la 78e minute, quand on a plein d'acide lactique partout, c'est un peu plus compliqué de faire le bon choix. Tarbes est venu ici sans enjeu puisque pour le haut du tableau, c'est fini. Malgré tout, les joueurs ont répondu présent. C'est, dans le contexte actuel, une performance. C'est un hommage à leur rendre car ils ne lâchent rien depuis très longtemps. Ils ont assumé, en très peu de temps, beaucoup de pression parce que nous n'étions pas du tout sûrs de notre avenir en Pro D2. Avec un point supplémentaire, ce soir, à moins que les circonstances nous soient très défavorables, le maintien est acquis. Les joueurs ont réussi à réaliser cet objectif en trois semaines. Ce point est très honorable.

Cela vous inspire quoi ?

Je suis admiratif de ce groupe qui vit bien ensemble, qui possède de réelles valeurs et pas que des valeurs morales et de solidarité. Il démontre, par ses qualités sportives, qu'il a envie de progresser, d'avancer. C'est important. Je suis parfois dur avec eux mais ils me connaissent. Il faut savoir dire les choses qui ne vont pas pour progresser. Si ce groupe-là continue à vivre ensemble, n'est pas disloqué, désolidarisé à l'intersaison, il peut prétendre à des choses intéressantes dans le temps.

Ladepeche.



à lire et à relire pour nos dirigeants avant d'attaquer l'intersaison;va falloir faire le max pour garder tout le monde ou presque.....

c'est là le problème ! Comment garder tout le monde ou presque si
- nous n'avons pas le financement
- convaincre ceux qui sont sensibles à l'appel des sirènes
- pas forcément le plus facile , trouver des volontaires qui soient à la " hauteur " pour venir chez nous
Oui nos dirigeants ne sont pas au bout de leur peine !

Alors comme ça pau a contacté notre troisième ligne pour l'an prochain????
jamais ils n'iront à pau nos bigourdans!!!
faut pas rever!

Quitter le TPR pour " l'étage " au dessus je veux bien mais pour le même niveau PRO D2 .......pourquoi pas ! L'appel des sirènes quelques fois est fort est tentant ! C'est un peu ce que je redoute !

Si on ne nous annonce pas des prolongations de contrats dans les jours qui viennent alors que le maintien est assuré c'est inquiétant!Je comprends la colère de Bérot!

Epito veut venir à Tarbes ? En effet sur la photo de l'article palois ci-dessus on dirait qu'Arnaud Epito change de maillot et qu'il troque la tenue verte et blanche de la Section pour celle, rouge, du TPR !!!! Amusant ....

Ricardo a écrit:

Epito veut venir à Tarbes ? En effet sur la photo de l'article palois ci-dessus on dirait qu'Arnaud Epito change de maillot et qu'il troque la tenue verte et blanche de la Section pour celle, rouge, du TPR !!!! Amusant ....

Il a attendu à l'époque les dirigeants Tarbais un bon moment à Trélut et comme personne n'est venu il est parti à Pau!

Source: La Depèche

Pro D2. Le TPR n'a perdu que le match, pas son âme
Le déplacement de Tarbes à Pau s'est soldé par un échec (19-20).


La main pliée presque au niveau de sa gorge, Richard Apanui, geste à l'appui, ne veut rien nous dire dans les vestiaires. Nous savons tous ce que c'est que « d'avoir les boules ». Le buteur tarbais, auteur d'un sans-faute dans l'exercice des tirs au but, éprouve à cet instant une immense déception.

Le plus frustré des joueurs tarbais ? Pas loin. Il a tout réussi de partout, envoyant le ballon haut et bien cadré entre les perches paloises au mépris des coups d'éole. Ce 5/5 n'aura pas servi à sauver le TPR. Parce qu'en face, François Ravaillac est revenu sur ses terres. Seule la tenue a changé. Samedi soir, il était en tenue de rugbyman et portait le n° 20 dans le dos.

Comme lors du match aller à Trélut, le même joueur a exécuté et anéanti d'un seul coup d'épée et de pied les efforts de 23 guerriers bien décidés à réparer l'affront du premier duel perdu sur les terres pyrénéennes.

En venant suppléer André Hough au pas de tir, le remplaçant Sébastien Descons en a décidé autrement, à cinq minutes de la fin du match. Il permet toujours à la Section paloise, avant la venue du leader Agen au Hameau, la semaine prochaine, de toujours regarder vers le haut du classement, vers une meilleure 5e place qualificative.

Une fois seulement
« Nous aurions pu passer à travers », confiait Franck Anglade. Tu parles ! Contre les voisins ! À l'image du boss du « huit » de devant, personne n'imaginait un instant une quelconque rémission.

Les débats nous ont positivement renseignés sur les intentions tarbaises, toujours aussi bien organisées en défense. Il a fallu un temps de retard dans la communication pour que Darbo trompe la vigilance bigourdane, passe la ligne d'avantage. Mickaël Etcheverria ne put rien face au deux contre un qui envoyait Mathieu Dourthe pointer le seul essai de la partie. Il aura donc fallu une fois, une seule, mais ces 7 points pèseront dans le décompte final et allaient provoquer le courroux de Philippe Bérot.

Entre mauvais choix de jeu et obstination à revenir taper dans le mur tarbais, on se demandait comment et par où les locaux s'en sortiraient.

Gratter, c'est jouer
Loïc Bernad, gratteur patenté, toujours en pointe dans les rucks, éprouvait beaucoup de dépit de n'avoir pu s'exprimer dans cette phase de jeu qui suscita le mécontentement des joueurs de deux camps. Pour une fois où il y a accord sur un constat, c'est qu'il doit vraiment y avoir souci. Un endroit où Tarbes ne put utiliser cet avantage. La fatigue a contraint les joueurs tarbais à baisser de régime en fin de rencontre. Est-ce pour cela qu'ils sont plus souvent pénalisés en deuxième mi-temps ? Le mental ne peut pas tout compenser.

Le point
« Perdre d'un point, c'est l'histoire de notre saison », disait Werner Lofthus. « Le même nous guillotine », lâchait Anthony Bourgeois. À un point près, l'histoire s'est répétée, au désavantage des Tarbais. Mais à désormais jouer libérés, ils pourraient bien encore surprendre.