la santé des joueurs en question

sport d’évitement... de contacts... de collisions... et bientôt la "dementia rugbystica"
http://www.slate.fr/story/29973/le-rugby-au-bord-du-k-o
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max52 a écrit:

sport d’évitement... de contacts... de collisions... et bientôt la "dementia rugbystica"
http://www.slate.fr/story/29973/le-rugby-au-bord-du-k-o
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voilà un article très intéressant qui au demeurant apporte de l'eau à mon moulin !  

Dans le cadre du centenaire du FCL, le docteur Jean-François Chermann, neurologue réputé sur le plan international, animera une conférence sur « La commotion cérébrale du joueur de rugby », le samedi 16 juillet, à 9h30, au palais des congrès dans le cadre du colloque médico-sportif organisé par le docteur lourdais Patrick Auburgan.
http://www.lourdes-infos.com/65100lourdes/spip.php?article4171
avec un entretien téléphonique.

"...ça devrait s'améliorer d'ici Noël... ce serait un beau cadeau. Là, on parle de vie, de santé, c'est plus fort que le rugby."

Victime de trois commotions cérébrales en peu de temps -> Le pilier du Biarritz Olympique Eduard Coetzee contraint de mettre un terme à sa carrière à l’âge de 32 ans.

Sport de contacts et de combat, le rugby engendre des commotions cérébrales. Le 8 décembre 2011, compte-rendu des  travaux du groupe de travail constitué par la Ligue nationale de rugby et la Fédération:

Mathieu Blin et Florian Ninard en première ligne

 Dr Jean-Claude Peyrin : « prévenir les commotions cérébrales pour mieux les prendre en charge »

 Pr Philippe Decq, neurochirurgien au CHU de Créteil : « La prise de conscience est réelle »

max52 a écrit:

Sport de contacts et de combat, le rugby engendre des commotions cérébrales. Le 8 décembre 2011, compte-rendu des travaux du groupe de travail constitué par la Ligue nationale de rugby et la Fédération:

Mathieu Blin et Florian Ninard en première ligne

Dr Jean-Claude Peyrin : « prévenir les commotions cérébrales pour mieux les prendre en charge »

Pr Philippe Decq, neurochirurgien au CHU de Créteil : « La prise de conscience est réelle »

voilà un sujet qui ne manque pas d'intérêt !Il est d'autant plus important que les risques sont réels et très graves ! Cela dit ce n'est pas le tout d'en parler , de sensibiliser les joueurs mais encore faudrait il que ceux qui ont en charge la responsabilité du jeu , tel qu'il est devenu aujourd'hui , soient conscients de l'urgence de modifier les règles . Pour ce faire il faudrait faire passer la santé des joueurs avant les intérêts financiers ! Mais qui aura le courage et la volonté de prendre les bonnes décisions ? Brasser du vent est une chose , agir en est une autre !

Il y a des actions:

"Lors de la dernière journée plénière de formation en juin 2011, nous avons formé les médecins au diagnostic de la commotion cérébrale, à l’évaluation des différents stades et sur la conduite à tenir. Pour les aider dans la prise en charge thérapeutique et à l’évaluation du retour au jeu, nous avons mis en place pour chaque club un neurologue référent. Ceux-ci ont participé le 26 novembre à une journée de sensibilisation...

Les médecins doivent respecter le protocole et ils sont les seuls habilités à pouvoir dire qui est apte au jeu ou pas. » Pour les commotions cérébrales, des spécialistes (neurochirurgiens et neurologues) extérieurs au club, formés et sensibilisés à ce problème, seront les référents des clubs et des joueurs pour faire les premiers examens et assurer leur suivi...

A 48 heures de la commotion cérébrale, le bilan fait le neurologue référent va classer la commotion subie par le joueur en 3 stades dits de Cantu. En fonction de ce stade, le retour au jeu pourra s’effectuer au bout d’une semaine, 2 semaines, 3 voire plus après avoir respecté le protocole par paliers, parfaitement établi par l’IRB ..."

certes , mais je pense qu'il n'est pas judicieux de soigner les effets ou conséquences alors qu'il serait si simple et moins risqué de les prévenir ! C'est bien ce que je dis on fait du vent mais c'est tout ! Il vaut mieux prévenir que guérir ! Attendu que la discipline est assez risquée il serait plus logique , plutôt que de laisser les risques empirer et de mettre en place des actions pour se donner bonne conscience, de faire en sorte qu'ils diminuent ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !

C'est certain que plutôt que de bien savoir éteindre l'incendie il faut tout d'abord l'éviter et quand on voit les pets qu'ils se mettent aujourd'hui il y a de quoi s'inquiéter. Je oense que comme dans toute discipline on attend qu'il y ait un voire deux accidents graves avec décés ou lésions irréversibles pour envisager de peut être prendre les choses en main.
La poule aux oeufs d'or donne bien et ce serait dommage de lui tordre le cou.

USD, Dr Michèle Paoli Sud-ouest « Allo, maman ? Bobo... » et pas qu'à la tête...

« L'usure des joueurs au niveau des cartilages et des tendons est affolante. À 30 ans, ils ont déjà des arthroses évoluées de personnes du troisième âge. »

Tout s'explique, voila pourquoi à 35ans ils sont déjà à la retraite

sur La Nouvelle République des Pyrénées La santé du joueur d'abord

commotions cérébrales: "le nouveau protocole entre en vigueur ce week-end en Top 14 et le week-end prochain en Pro D2 "

max52 a écrit:

sur La Nouvelle République des Pyrénées La santé du joueur d'abord

commotions cérébrales: "le nouveau protocole entre en vigueur ce week-end en Top 14 et le week-end prochain en Pro D2 "

ce protocole va être une fois de + détourné par les entraîneurs , un joueur qui reste au sol a prés un choc doit sortir définitivement avec un arret obligatoire de 15 jours mini là tu fais de la vrai prévention , sinon on n'a pas fini de voir des joueurs sortir et rentrer plus tard

fcl a écrit:

ce protocole va être une fois de + détourné par les entraîneurs , un joueur qui reste au sol a prés un choc doit sortir définitivement avec un arret obligatoire de 15 jours mini là tu fais de la vrai prévention , sinon on n'a pas fini de voir des joueurs sortir et rentrer plus tard

- il ne s'agit pas seulement d'un joueur qui reste au sol et la sortie temporaire avec remplacement est de 5mn, le temps pour un médecin d'évaluer l'état du joueur FFR 09/2012 avis hebdomadaire N°935

- reprise en respectant des paliers après 2, 3 semaines ou plus (cf l'article du Dr Jean-Claude Peyrin)

fcl a écrit:

max52 a écrit:

sur La Nouvelle République des Pyrénées La santé du joueur d'abord

commotions cérébrales: "le nouveau protocole entre en vigueur ce week-end en Top 14 et le week-end prochain en Pro D2 "

ce protocole va être une fois de + détourné par les entraîneurs , un joueur qui reste au sol a prés un choc doit sortir définitivement avec un arret obligatoire de 15 jours mini là tu fais de la vrai prévention , sinon on n'a pas fini de voir des joueurs sortir et rentrer plus tard

C'est 80 joueurs par saison qu'il va nous falloir

sur La Dépêche, Bernard Zabotto, le docteur du TPR, se dit satisfait du nouveau protocole. «C'est une très bonne chose»

si j' ai bien compris , les medecins vont pouvoir poser 21 questions . Je croyais que cela se pratiquait déja les questions du type " ou etes vous ?? ; quelle jour sommes nous ?? . En tout cas , je l' ai vu pratiquer souvent lors des sports d ' équitation et moto cross par les medecins et les équipes de secouristes

Je n'ai pas regardé le lien vers slate.fr, mais je me souviens avoir vu un reportage sur un joueur de football américain transformé en légume suite à une non prise en compte d'une première commotion... ça fout vraiment la trouille!

Donc, non, on ne doit pas plaisanter avec la santé des joueurs!

A la Une de "La Semaine des Pyrénées" du jeudi 20 septembre
Un an après son AVC
Grégory Mahé a été victime d'un accident vasculaire cérébral, à 30 ans. L'ancien joueur professionnel, formé à Lourdes et à Tarbes, raconte son combat pour rechausser les crampons, dans un livre qui sortira le 27 septembre. Le 27 novembre, il foulera de nouveau la pelouse d'Antoine Béguère, à Lourdes, avec Limoges.

» La Dépêche Grégory Mahé : la renaissance

> Rugbyrama  Déjà de la casse chez les piliers du Top 14

"Anton Peikrishvili... écrasement du rachis. Une blessure qui ne lui permet pas d’évoluer en France. Son avenir se dessine donc à l’étranger où les réglementations s’avouent bien moins strictes."   

La Dépêche, après «l’affaire Fritz»   la FFR monte au créneau contre les commotions cérébrales

-augmentation du nombre de commotions cérébrales non diagnostiquées lors des matches
-vers la mise en place de médecins indépendants pour les matchs.

> Sud-Ouest, entretien avec le neurologue Jean-François Chermann:@: quand le cerveau dit "j’en ai assez"...

"...Il y a malheureusement des signes qui persistent à vie... On pourra bientôt voir ce que deviennent les joueurs qui ont passé la cinquantaine.

Depuis 2002, le nombre de commotions cérébrales a été multiplié par quatre. Le nombre de joueurs contraints de mettre un terme prématuré à leur carrière à la suite de troubles persistants liés à une commotion ne cesse d’augmenter.

...  les tests sur le terrain devraient être réalisés par un médecin indépendant. Les tests manquent aussi de sensibilité. On laisse parfois un joueur reprendre le jeu alors qu'il souffre d'une commotion légère."

> La Semaine des Pyrénées
Conférence de Grégory Mahé le 26 mars à l’hôpital

Marc Dal Maso confie qu'il souffre de la maladie de Parkinson
... s'interrogeant sur un lien éventuel avec la pratique du rugby.

C'est sûr que c'est pas top de prendre des coups sur la cafetière