TPR-Colomiers

Pro D2. Tarbes. Il faut marquer à tout prix !
En recevant Colomiers (ce soir, à 18 h 30, à Trélut), les Tarbais ont évidemment besoin de la victoire, capitale pour les points, mais doivent aussi inscrire des essais.
Pro D2. Tarbes. Il faut marquer à tout prix !
DDM

Remontés, ils le sont les Tarbais ! Bourg-en-Bresse est passé par là, et avec lui son cortège de frustrations. « On a revisionné le match, on laisse échapper sept occasions d'essais ! Sur le moment, on a bien senti que l'on était passé à côté d'une belle affaire. On en a parlé tout au long du trajet retour, mais quand on le revoit à la vidéo, c'est encore pire. Il y a ce ballon échappé dès la deuxième minute, dans l'en-but, ce manque de chance entre Thomas Lasserre et Paul Dabrin, à 20 centimètres de l'en-but ; cette occasion envolée sur l'aile de Meyer… Si bien qu'on s'est demandé comment on avait pu perdre… » Sébastien Caujolle égrène les occasions qui auraient dû, selon lui et tous les autres, permettre à l'équipe de tuer le match. Et puis, il y a ce rajout : « Après, au fur et à mesure que le temps avançait et que l'on voyait les occasions filer, on a perdu le fil. C'est bête parce que sur ce seul match, on a eu plus d'occasions que sur les quatre précédents ».

Tarbes qui ne marque pas beaucoup d'essais, c'est le constat actuel. Avec deux réalisations seulement (Agen et Bourg-en-Bresse), il est le dernier de la classe. Y a t-il une raison particulière qui explique à la fois ce manque de réalisme et cette difficulté à concrétiser les possibilités qui se présentent ? L'ailier avoue son embarras : « Difficile de répondre. Honnêtement, je n'y vois pas d'explication. Une équipe, qui cherche à mettre du volume de jeu, peut être amenée à commettre des fautes. À Bourg, j'ai surtout eu le sentiment qu'on avait manqué de chance ».

La même question posée à Philippe Bérot apporte ce début de réponse : « Il y a un problème dans la passe, le dernier geste, sur les duels, les raffuts. On y travaille. À Bourg, on a commis beaucoup de fautes directes, des en-avant, et c'est vrai qu'on n'a pas eu le coup de pouce dont on aurait eu besoin ».

Alors, affaire de circonstances ou problème de fond ? L'avenir, peut-être proche, dès ce soir par exemple, nous le dira. Même s'il convient de ne pas tirer de conclusions hâtives. Après tout, nous n'en sommes qu'au cinquième du championnat.
Revoilà Magrakvelidze et Lacrampe

Pour le reste, pour l'occasion qui nous concerne, on en connaît l'impératif. La victoire avant tout et on serait presque tenté de dire, peu importe les moyens. Il est clair qu'avec une seule victoire au compteur, l'urgence commande d'entrer le maximum de points, histoire de travailler son moral et par là même celui des adversaires directs au maintien. Colomiers en fait-il partie ? Difficile à dire. Ce que l'on sait, c'est que cette équipe travaille sur la continuité et qu'elle possède, en matière de jeu, des convictions qui ne se sont jamais éteintes. Selon Roland Pujo, leur entraîneur, seule demeure cette interrogation relative à la capacité que peut avoir son groupe à durer sur la saison. Interrogation liée à un effectif qui, s'il possède des éléments expérimentés et de qualité, n'en est peut-être pas moins assuré sur son aspect quantitatif.

Concernant l'équipe, celle-ci enregistre le retour important de son ailier fidjien, Malakai Bakaniceva. De leur côté, les Tarbais bénéficieront de la rentrée de Magrakvelidze et Lacrampe. Soit l'un de ces vice-capitaines, Magrakvelidze, et l'un de ses directeurs de jeu en la personne de l'Argelésien. Ce qui n'est pas rien.
Les équipes

TPR: Teague; Caujolle, Siale, Worthington, Bourgeois; (o) Apanui (cap), (m) Lacrampe; Andre, Fourcade, Bernad; Domolaïlaï, Santoni; Toetu, Mavrodin, Magrakvelidze

Remplaçants: Hurou, Anglade, Coetzer, Lasserre, Th. Loftus, Kopetzky, Etcheverria, Maumus

COLOMIERS: Saout; Denechaud, Tidjini, Rey, Bakaniceva; (o) Pujo, (m) Salle Canne; Bohn, Tourtoulou, Berneau (cap); Cholley, Memain; Kopaliani, Laurent, Turini

Remplaçants: Busato, Roux, Spanghero, Bortolasso, Inigo, Duffau, San Vincente, Ressiguier

Pro D2. Tarbes assomme Colomiers


C'est en première mi-temps que le match s'est joué. Une première période dominée dans l'engagement et la conquête par des Tarbais qui ont su, qui plus est, se montrer réalistes. En effet, en inscrivant trois pénalités, un drop par Apanui ainsi qu'un essai par le pilier Toetu, les Bigourdans ont creusé une différence qui devint rédhibitoire pour des Columérins vraiment pas dans un bon jour.
Les hommes de Fabien Berneau furent il est vrai excessivement sanctionnés et ils encaissèrent un essai qui n'aurait jamais dû être accordé, si l'arbitre avait pénalisé l'obstruction de Caujolle sur Bakaniceva. Au lieu de quoi, le score prit trop ampleur (16 pts d'avance à la mi-temps).
Après la pause et comme souvent en pareil cas, l'équipe dominée, allait jeter toutes ses forces, n'hésitant pas à relancer dans toutes les zones du terrain. Hélas pour les Haut-garonnais, un nombre incalculable de fautes de mains, anihilèrent toutes ces offensives.
Certes, Il y aura bien cet essai collectif sur le tard mais il y avait longtemps que la victoire avait choisi son camp. Après avoir été tenus en échec au stade Michel Bendichou par les Narbonnais, les Columérins ont marqué un peu plus le pas en Bigorre. De leur côté, les Tarbais qui sortaient d'une quinzaine très frustrante au regard de la désillusion enregistrée à Bourg, les hommes d'Apanui ont remis les pendules à l'heure.
TARBES 25-COLOMIERS 10

MT : 16-0; 4500 spectateurs; arbitre M Labaune
Vainqueurs : 1E Toetu (27e); 1T, 1D (22e) et 4 P (5e, 22e, 31e, 78) Apanui; 1P Teague (52e)
Vaincus : 1 E collectif (73e); 1T et 1P (67e) Duffau
Evolution du score : 3-0, 6-0, 13-0, 16-0/19-0-22-0, 22-3, 22-10 ,25-10
TARBES : Teague ; Bourgeois, Worthington (Th. Loftus 67e), Siale, Caujolle (o) Apanui (cap. Etcheverria 69e) (m) Lacrampe (Kopetzky 67e) ; André, Fourcade, Bernad (Lasserre, 14e); Domolaïlaï (Coetzer, 63e), Santoni ; Toetu (Hurou, 40e), Mavrodin (Anglade, 60e) Magrakvelidze
Exclu. tempo. : Domoläiläi (11e, jeu dangereux)
COLOMIERS : Saout ; Denechaud, Tidjini, Rey, Bakaniceva (San Vicente 63e) (o) Pujo (Duffau, 60e) (m) Salle Canne (Inigo, 67e) ; Bohn (Bortolaso, 47e) Tourloutou, Berneau (cap) ; Cholley, Memain (Spanghero, 56e) ; Kopaliani (Roux 48e), Laurent (Busato 60e) Turini
Exclu. tempo. : Tidjini (38e, jeu dangereux)
La note du match : 11 sur 20-
L'homme du match : Isoa Domolaïlaï (Tarbes)

C'est vrai que domolailai mérite bien la mention d'"homme du match",il a été trés trés bon!!!!

Pro D2. Tarbes : et si le meilleur était à venir…


Les Tarbais réalisent une très bonne première période et l'emportent 25 à 10 face à Colomiers.


Que faut-il retenir de cette victoire 25 à 10 du TPR, samedi, face à Colomiers ? La première période où les Tarbais ont été dominateurs pour mener 16 à 0 à la pause ou le deuxième acte, plus laborieux où les banlieusards toulousains ont refait surface pour mettre en difficulté les Bigourdans. On n'oubliera non plus la grave blessure à la cheville de Loïc Bernad, à qui nous souhaitons un bon et prompt rétablissement.
Dans le contexte ambiant actuel, morose, agressif et agité, on va essayer de positiver. De se dire d'abord que le TPR a montré pendant les quarante premières minutes un visage rayonnant avec un volume de jeu intéressant, de bons enchaînements avants-trois quarts. Dans le jeu au pied, Apanui et Teague ont également bien fait avancer l'équipe. Devant, comme d'habitude, Toetu et Domolaïlaï ont été très en vue.
Ensuite, la satisfaction vient de la défense. Même malmenés et cantonnés dans leur camp, en seconde période, les Bigourdans ont su résister. Certes, ils ont encaissé un essai, mais leur organisation fut quand même particulièrement efficace. Le travail collectif réalisé aux entraînements a trouvé son application sur le terrain. On s'en réjouit.
Le TPR mérite donc sa victoire. Il a supporté « la pression » car, même si certains ne veulent pas le reconnaître, il valait mieux ne pas se manquer samedi soir à Trélut, côté tarbais, bien entendu.
Le TPR a donc bien répondu présent. Tant mieux pour tout le monde. Car, répétons-le, l'attente est grande.
Vous en voulez une preuve, une de plus, samedi, il y avait du monde au stade pour une rencontre importante certes, mais qui n'est tout de même pas une affiche.
Plus de constance souhaitée


Alors, maintenant, me direz-vous ? On va être encore exigeants. Mais, après tout, on ne l'est qu'avec ceux dont on croît aux qualités et au potentiel, le TPR doit s'inscrire dans plus de régularité. Dans l'enchaînement des matches et des bons résultats. Mais, d'abord et avant tout, durant une partie.
Si on y regarde de plus près, on constate que les Tarbais prennent souvent l'avantage, quand ce n'est pas le large, au score, mais ont du mal à le conserver. Rappelez-vous contre Agen et souvenez-vous (comme l'oublier d'ailleurs) à Bourg. Maxime Santoni ou « Tine » Martinez, dont les avis font souvent référence, convenaient volontiers après le match que des efforts doivent être apportés sur la constance.
Après, on a aimé les propos du seconde ligne qui affirme, en citant la victoire tarbaise l'an dernier à Béziers, que le TPR n'a de complexe à faire. Nulle part. Même pas à Grenoble, samedi prochain.
Alors, tout est possible.
Et si on se disait que, pour cette saison, le meilleur est à venir.
On veut y croire. Vraiment.

Source La dépêche!

une revue de presse enfin optimiste. il faut y croire allez le tpr

De toutes les recrues qui sont arrivées au TPR ces deux dernières saisons, Richard Apanui, l'ouvreur néo zélandais d'origine, est la plus précieuse tant son capital points pèse dans un compte tarbais qui fait et de loin la part la plus belle aux coups de pieds.

Rien pourtant n'a été simple lorsqu'il a débarqué au stade Maurice Trélut. Il s'agissait en effet de succéder à Fabien Fortassin, qui fut, de l'avis de beaucoup, le meilleur buteur que Tarbes ait connu (on l'a déjà vu réussir une pénalité de 63m !).

Mais aujourd'hui le pari est gagné. Nonobstant quelques tracas physiques (genou, cheville) qui le retirèrent de la compétition l'an passé, quelques semaines durant, il a toujours honoré son contrat. Le voilà même capitaine. Là, au terme de la sixième journée, il occupe la cinquième place des meilleurs réalisateurs du championnat, mais surtout, sachant que son équipe n'a inscrit que trois essais, il a marqué 69% des points tarbais (93 sur 134)! Sa manière d'aborder les tirs est très singulière. Deux à trois pas, le pied haut, style pas de l'oie dans l'alignée du ballon. Et puis une frappe haute et lourde, assez inhabituelle.

Ils me font rire avec ces comparaisons
69% des points, ça ne veut absolument rien dire vu que dans un match on a trois fois plus de chance de marquer des coups de pied (penalité, transformation et drop) que d'essai et comme c'est pratiquement toujours le même qui tape
Ce qui est à peu pres objectif c'est le pourcentage de réussite et encore

Iffic a écrit:

Ils me font rire avec ces comparaisons
69% des points, ça ne veut absolument rien dire vu que dans un match on a trois fois plus de chance de marquer des coups de pied (penalité, transformation et drop) que d'essai et comme c'est pratiquement toujours le même qui tape
Ce qui est à peu pres objectif c'est le pourcentage de réussite et encore

Ce qui pourrait être un objectif, c'est le nombre d'essais marqués... mais je suis sûrement trop ambitieux!