Publié le 21/11/2009 03:51 |
Gérald Gauthier.Le TPR en conquêtePro D2. Tarbes reçoit Aurillac (dimanche, à 15 heures). OAS_AD("Position1");
Le
TPR a pris un point sur ses deux derniers déplacements. On ne sait trop
quelle importance y accorder. Au-delà de l'aspect chiffré, demeure
aussi et surtout le contenu. Un contenu qui a pas mal différé entre
l'Aude et le Rhône.
Les circonstances y sont pour beaucoup, la nature de l'adversaire un peu moins.
Une chose est sûre. Dans la condition qui est la sienne, celle d'une
équipe fragilisée par la maladie et les blessures qui, du coup, lui ont
interdit de rester sur un rythme de production régulier, les Tarbais
ont payé cash leurs errances disciplinaires.
Celles plus largement entrevues à Lyon. Celles-ci expliquent-elles
pour bonne partie le scénario catastrophe de la seconde période ? On
croit pouvoir répondre par l'affirmative. Après tout, quand l'équipe a
été au complet, elle a sérieusement entamé les certitudes d'un ensemble
lyonnais qui, le temps d'une grosse mi-temps, n'est jamais parvenu à
déstabiliser la belle organisation tarbaise.
De plus, et ce fut un peu la surprise du chef, la mêlée « rouge et
blanche », pourtant diminuée par les absences, a tenu en respect la «
rouge et noire ». Mais voilà…
MinimarathonDans l'entretien qu'il nous accorde ici, Razvan Mavrodin nous dit
qu'ils sont, lui et Philippe Bérot, obligés de solliciter toujours les
mêmes joueurs. Ben oui, par la force des choses.
Et on sait que depuis le début de la saison, le nœud de l'affaire se situe là.
De plus, le TPR, contrairement à ce qu'on nous avait laissé entendre
il y a peu, n'a pas pu recruter d'autres joueurs. Il va donc devoir
faire avec.
En attendant, voilà les copains de Thomas Lasserre, celui-ci énorme
à Lyon, lancés vers un minimarathon avant Noël. Soit un bloc de cinq
rencontres (réceptions d'Aurillac, Lannemezan, Colomiers et
déplacements à Dax et Agen).
La première échéance, l'aurillacoise, appelle quelques interrogations.
De ce qu'ils ont vu mais dans des conditions particulières liées à
une météo fortement pluvieuse, les entraîneurs tarbais savent que les
Cantaloups sont capables de donner le change par les avants. De manière
générale, il semble que leur jeu a quelque peu évolué par rapport à
l'ancien, celui dont on se souvient qu'il faisait la part belle au
mouvement.
Un duel Apanui-Teague
On se souvient que l'an passé, prenant tout son monde à contre-pied,
le Stade avait balancé chandelles sur chandelles, s'adaptant pour le
coup à merveille aux conditions.
On sait aussi qu'il dispose en Rory Teague du second meilleur
réalisateur du championnat. Son duel avec Apanui vaudra son pesant de
cacahuètes, d'autant que le second n'a pas quitté le TPR en très bons
termes.